Fucking neverending night.

18 juin 2006

Il est onze heures.
Et je suis encore réveillée.
Qui plus est à créer un blog plein de choses pas intéressantes.
Les yeux en trous de balle et payant cher les conséquences d'une folle nuit de débauche.

La soirée démarre au Pop In, à Bastille. Pika et Lulu sous le bras.

Voyons voir...
Je me rappelle avoir eu au cul toute la catégorie boulet-facheune-j'connais trop le punk-viens chez moi que j't'explique.
Mais zéro gars potable qui peut faire enrager les filles des tables à coté accessoirement.

Sauf un qu'on a fait fuir puisque un peu euphoriques.
Malin...^^

J'ai fini deux pichets de bières vides devant moi, pour finalement aller danser au sous sol, où je me rappelle m'être faite brancher par un gars puant d'aftershave et en survêt blanc. Me souviens pas du nom. Mais je me souviens m'être sauvée.

Je remonte, Lucie aux prises avec un affreux moche, tronche passée au sanibroyeur et coupe de veuchs à la Mireille Matthieu (au moins aussi bourrée qu'elle) en train de se faire de l'archéologie buccale.

Elle a disparu pour aller chez le mec. Pika et moi avons passé une nuit de pures punks à chien après avoir quitté le bar.

Quais de Jussieu, bolas et bâton du diable, pinard-pisse de chat et flics en bateau.

On s'est mis en quête d'une épicerie à 3h30 du matin, ce qu'on a trouvé vers St Michel pour finir dans un petit square à se goinffrer de chips jusqu'à 6h00 du mat...

On s'est barrées vers ces eaux là, et truc chelou, les terrasses n'avaient pas désempli, y'en avait toujours avec leur demi bien peinards à finir leur nuit.

Je me dis qu'un jour je veux passer d'autres nuits comme ça.
Le quartier Latin à l'aube c'est beau.

Il émerge des bourrés de partout, tout le monde parle dans son langage à lui et fait chier tout le monde. Les choses pas conventionnelles.
Curieux sens du communautaire, absurdité, je putain d'aime...

Descente sur les quais. Y'a des barjes pour courir en petit short moule bite un dimanche matin à 6h30 ouais ouais.

Huit heures, je me sépare de ma Pika après une nuit de non sens.
Je zombifie dans le métro.

Je me dis que c'est pour ce genre de nuit que j'aime être une petite conne de jeune.
Pour ce genre d'absurdité qui fait vivre.
Parce qu'il n'y a décidément que ça qui nous ramène à l'ordre des choses.
Le simple.
Pas un putain d'artifice ou de bonne tenue.

J'ai les yeux charbonneux, les cheveux dans la figure, les rangers dégoutantes et de nouveaux trous à mon froc.
Et pourtant un petit emo, assis sur le strapontin d'en face, visiblement aussi défonce de sa nuit que moi, me décroche un grand sourire et me dit que je suis "très jolie".

Ben merde.

"I need a rock'n'roll and a fucking white line. Rock'n'roll so you'll never be a lie."